Très peu d’organismes se dédient exclusivement aux proches aidants. Il s’agit d’un domaine d’intervention relativement jeune et encore peu développé si l’on tient compte du nombre d’aidants au Québec. Les services de répit se traduisent, la plupart du temps, par du dépannage de jour ou de soir, parfois la fin de semaine, du répit à domicile ou, dans certains cas, de l’aide pour les tâches ménagères. L’offre de service et la durée du répit varient d’un organisme à l’autre et d’une région à l’autre. Cette offre de service mérite d’être soutenue et bonifiée.
La FFMSQ veut améliorer de façon très concrète la vie des proches aidants en soutenant financièrement divers projets de répit.
Portrait type du proche aidant au Canada
Source : Portrait des aidants familiaux, 2012
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1 personne sur 4
est proche aidante
En 2012, plus d’un quart (28 %) des Canadiens de 15 ans et plus, ou environ 8,1 millions de personnes, affirmaient avoir prodigué des soins à un membre de sa famille ou à un ami ayant un problème de santé chronique, une incapacité ou des problèmes liés au vieillissement au cours des 12 mois précédant l’enquête.
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Ce sont principalement
des femmes
En 2012, 54 % des proches aidants
étaient des femmes et 46 % des hommes. |
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1 proche aidant sur 10 consacre 30 heures et plus par semaine à la prestation de soins
Dix pour cent des proches aidants consacrent
30 heures ou plus à la prestation des soins à leur aidé. Le plus souvent, ils s’occupent d’un conjoint (31 %) ou d’un enfant (29 %).
La majorité des proches aidants (74 %) consacrent neuf heures ou moins par semaine à leur aidé, tandis que 16 % lui consacrent de 10 à 29 heures.
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Un engagement qui dure
souvent plusieurs années
Les soins prodigués à un membre de la famille ou à un ami malade ou ayant une incapacité peuvent s’échelonner sur des mois, voire des années. Lors de l’enquête de 2012, la grande majorité des aidants (89 %) ont affirmé que les soins qu’ils avaient fournis remontaient à au moins un an et plus, et la moitié ont déclaré qu’ils s’occupaient d’un proche depuis 4 ans et plus.
Les aidants qui fournissent des soins à plus long terme
(4 ans et plus) se démarquent de ceux qui le font depuis moins d’un an. Ils s’occupent le plus souvent d’un ami ou d’un membre de la famille vieillissant, tandis que les aidants qui prodiguent des soins à court terme s’occupent le plus souvent d’une personne atteinte de cancer.
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Environ 1 proche aidant sur 2 est âgé de 45 à 64 ans
Comme les parents sont généralement les bénéficiaires des soins, les aidants sont le plus souvent âgés de 45 à 54 ans (24 %) et de 55 à 64 ans (20 %). Vient ensuite le groupe des 15-24 ans, qui représente 15 % des proches aidants. Les personnes de ce dernier groupe d’âge sont plus susceptibles de fournir des soins à leurs grands-parents (48 %) et à leurs parents (25 %).
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Une source importante de stress
Si la plupart des proches aidants réussissent à composer avec leurs responsabilités, 28 % trouvent la prestation de soins plutôt stressante ou très stressante. Par ailleurs, 19 % des aidants ont indiqué que leur état de santé physique ou émotionnel s’était détérioré au cours des 12 derniers mois en raison de leurs responsabilités d’aidant. Dans les deux cas, ces conséquences sont amplifiées par l’intensité des soins, c’est-à-dire le nombre d’heures de prestation de soins par semaine.
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Un rôle ayant souvent
des conséquences financières
On rapporte que, chez les aidants qui prodiguent des soins de façon régulière, 28 % de ceux qui aident un enfant et 20 % de ceux qui aident leur conjoint éprouvent des difficultés financières en raison de leurs responsabilités. Cette proportion est de 7 % chez ceux qui aident leurs parents de façon régulière.
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Les soins fournis aux personnes ayant des troubles du développement : ceux qui prennent le plus de temps
Certains problèmes de santé nécessitent un plus grand nombre d’heures de prestation de soins. C’est le cas des troubles ou des déficiences du développement, avec 51 % des aidants qui consacrent au moins 10 heures par semaine à fournir des soins. Dans la plupart des cas, les bénéficiaires de soins sont les enfants des aidants.
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Une aide qui prend
plusieurs formes
La prestation de soins peut prendre différentes formes, ce qui influe sur le niveau d’intensité des soins et les exigences d’un point de vue physique et émotionnel chez le proche aidant. Les tâches du proche aidant comprennent : le transport, l’entretien ménager, les tâches quotidiennes (prise de rendez-vous, gestion des finances, etc.), les soins personnels et les soins médicaux. La majorité des aidants ont déclaré avoir offert un transport à leur aidé, ce qui en fait le type d’aide le plus souvent fourni (73 %).
Le soutien émotionnel accompagne souvent les autres types d’aide fournis à l’aidé. Près de 9 aidants familiaux sur 10 (88 %) déclarent passer du temps avec la personne aidée, parler avec elle et l’écouter, lui remonter le moral ou lui offrir une autre forme de soutien émotionnel.
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Très peu d’organismes se dédient exclusivement aux proches aidants. Il s’agit d’un domaine d’intervention relativement jeune et encore peu développé si l’on tient compte du nombre d’aidants au Québec. Les services de répit se traduisent, la plupart du temps, par du dépannage de jour ou de soir, parfois la fin de semaine, du répit à domicile ou, dans certains cas, de l’aide pour les tâches ménagères. L’offre de service et la durée du répit varient d’un organisme à l’autre et d’une région à l’autre. Cette offre de service mérite d’être soutenue et bonifiée.
